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Protecting health care workers from SARS and other respiratory pathogens : organizational and individual factors that affect adherence to infection control guidelines.
(Protection des personnels soignants contre le SRAS et autres pathogènes respiratoires : facteurs organisationnels et individuels qui affectent l'observance des recommandations sur le contrôle des infections).
Article
Publié dans : American Journal of Infection Control, Etats-Unis, vol. 33, n° 2, mars 2005, pp. 88-96, ill., bibliogr. (En anglais)
Les politiques traditionnelles de contrôle des infections se sont concentrées sur les techniques de contrôle, les protocoles spécifiques, et les équipements de protection individuelle. A la lumière du succès variable de la protection des soignants contre le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003, des facteurs organisationnels et individuels liés aux comportements individuels de protection dans les établissements de soins pourraient également jouer un rôle important. Une revue critique de la littérature a été menée dans le but de comprendre quels facteurs organisationnels et individuels sont importants pour la protection des soignants contre les maladies infectieuses en milieu de travail. Les résultats ont montré que des facteurs organisationnels, tels qu'un climat de sécurité positif, sont associés à une augmentation de l'adhérence des soignants aux précautions universelles. Il y a également des éléments qui prouvent qu'une formation adéquate des soignants pourrait être efficace pour modifier les comportements dans la mesure où un suivi approprié est assuré. Très peu d'études sur ces facteurs ont été menées concernant la prévention des expositions aux pathogènes respiratoires, mais des données issues de l'épidémie de SRAS ont montré que les programmes de formation et la mise à disposition d'équipements de protection individuels adéquats étaient liés à une diminution du risque d'infection. En conclusion, des variations des facteurs organisationnels et individuels peuvent expliquer en grande partie les variations obervées dans les comportements d'auto-protection dans les établissements de soins. Il est vraisemblable que ces facteurs ont été également des déterminants importants au cours de l'épidémie de SRAS, mais ils n'ont pas été totalement explorés.