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Perceived job stress and incidence of coronary events : 3-year follow-up of the Belgian job stress project cohort.
(Stress professionnel perçu et incidence des incidents coronariens : suivi sur 3 ans de la cohorte belge sur le stress professionnel (Belgian Job Stress Project)).
Article
Publié dans : American Journal of Epidemiology, Etats-Unis, vol. 161, n° 5, 1er mars 2005, pp. 434-441, ill., bibliogr. (En anglais)
Les caractéristiques psychosociales ont été associées aux maladies coronariennes. Dans l'étude belge sur le stress professionnel (BELSTRESS, 1994-1999), les auteurs ont examiné le rôle indépendant du stress professionnel perçu sur l'incidence à court terme des incidents coronaires avec manifestation clinique dans une grande cohorte professionnelle. 14 337 hommes d'âge moyen ont rempli le questionnaire de Karasek (Job Content Questionnaire). Les emplois étaient classés à fortes contraintes (fortes demandes et faible latitude), à faibles contraintes (faibles demandes et forte autonomie), actif (fortes demandes et forte autonomie), et passif (faibles demandes et faible latitude). Pendant les 3 ans du suivi, 87 incidents coronariens ont été enregistrés. Au départ, 17 % des travailleurs avaient déjà subi de fortes contraintes. Les demandes professionnelles et la latitude décisionnelle n'étaient pas significativement liées au développement de maladies coronariennes après ajustement des covariables. L'excès de risque de 38 % chez les sujets classés dans la catégorie à fortes contraintes n'avait pas de signification statistique. Cependant, l'incidence des pathologies coronariennes était associée de façon substantielle au soutien social independamment d'autres facteurs de risque. Aucun élément de preuve convaincant n'a été trouvé d'une association entre les demandes, la latitude décisionnelle, ou les contraintes et l'incidence à court terme des maladies coronariennes. Cependant cette étude souligne l'importance d'un environnement de travail doté d'un bon soutien social dans la prévention des pathologies coronariennes.