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Biomonitoring of a worker population exposed to platinium dust in a catalyst production plant.
(Biosurveillance d'une population de travailleurs exposés à la poussière de platine dans une usine de fabrication de catalyseurs).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 62, n° 1, janvier 2005, pp. 27-33, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d'évaluer l'exposition professionnelle au platine (Pt) sur un site industriel produisant, récupérant, et recyclant des pots catalytiques utilisés dans le secteur automobiles et dans l'industrie chimique. Le Pt a été mesuré dans l'air sous forme particulaire, et dosé dans le sang, les urines, et les cheveux, chez 106 travailleurs exposés, 21 témoins des services administratifs de l'usine, et chez 25 sujets non exposés. Le niveau aérien de Pt le plus élevé a été trouvé dans l'unité dans laquelle les supports de catalyse étaient baignés dans des solutions acides de métaux, où les niveaux étaient de 2,39 µg/m3 pour les particules prélevées dans l'air et de 4,83 µg/m3 dans l'air collecté par échantillonneur individuel. Le pourcentage de Pt soluble était aussi le plus élevé dans cette zone, allant de 24 à 44 % du total. Les données biologiques ont confirmé cette tendance, avec des concentrations moyennes sur le site plus élevées que dans d'autres zones de travail : 1,86 µg/l (urines), 0,38 µg/l (sang), et 2,26 µg/kg (cheveux). Les travailleurs employés dans les services administratifs, qui n'étaient pas directement exposés au Pt, présentaient des niveaux plus faibles que ceux des autres travailleurs, bien que 2 à 20 fois plus élevés que ceux des témoins externes. Les plus grandes corrélations étaient obtenues entre les niveaux de Pt détectés dans les échantillons aériens en utilisant au moyen des échantillonneurs individuels et ceux trouvés dans les urines et les cheveux, mais pas dans le sang. En conclusion, les auteurs soulignent que le niveau de fond dans toutes les zones de l'usine suggèrent une exposition générale pour les travailleurs. Le marqueur biologique le plus fiable était celui des urines. Les cheveux ne pouvaient être considérés comme un indice d'exposition associé à la durée.