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Effect of reducing interns' weekly work hours on sleep and attentional failures.
(Effet de la réduction du nombre d'heures de travail hebdomadaires sur le sommeil et les erreurs d'inattention chez les internes).
Article
Publié dans : New England Journal of Medicine, Etats-Unis, vol. 351, n° 18, 28 octobre 2004, pp. 1829-1837, ill., bibliogr. (En anglais)
Les connaissances des effets physiologiques de postes supérieurs ou égaux à 24 heures chez les internes en médecine sont limitées. Les auteurs ont cherché à quantifier le nombre d'heures de travail, le sommeil et les erreurs d'inattention chez des internes de 1e année, au cours d'une part d'un cycle de rotation classique comprenant des postes de longue durée et d'autre part d'un programme d'intervention qui limitait les heures programmées à 16 heures consécutives ou moins. Les résultats ont montré que 17 sur les 20 internes étudiés travaillaient plus de 80 heures par semaine durant leur planning traditionnel ; tous les internes travaillaient moins de 80 heures au cours de la phase d'intervention. En moyenne, les internes travaillaient 19,5 heures de moins par semaine, dormaient 5,8 heures de plus par semaine, dormaient davantage au cours des 24 heures précédant chaque heure de travail, et présentaient moins de la moitié du taux d'erreurs d'inattention quand ils effectuaient leurs nuits de garde dans le cadre du programme d'intervention en comparaison avec le planning classique.