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La qualité de l'air des scieries du Québec et son impact sur la santé des travailleurs : influence des sites de travail et des essences de bois sur la qualité de l'environnement.
Etude et rapport | R-224
Edition : Institut de recherche en santé et en sécurité du travail du Québec (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 1999, 72 p., ill., bibliogr.
Travailler dans une scierie comporte certains risques potentiels pour la santé. Parmi ceux-ci, il y a des risques d'accidents de diverses natures, des problèmes auditifs dus aux bruits, des réactions cutanées, un risque élevé de cancer et finalement des atteintes respiratoires secondaires à l'inhalation de poussières organiques présentes dans les scieries. Le présent projet s'adresse à ce dernier volet, soit la santé respiratoire et le travail en scierie. Les conclusions de l'étude montrent que l'air des scieries peut parfois contenir des taux élevés de poussières, de moisissures et d'endotoxines. Les moisissures retrouvées au Québec sont différentes de celles rapportées pour les scieries européennes, d'une part, et d'autre part, certaines scieries de bois francs et de pins montrent des taux d'actinomycètes thermophiles et d'endotoxines différents des scieries de sapin/épinette. Au Québec, ces contaminants environnementaux n'ont pas d'impact sur la santé respiratoire pour l'ensemble des travailleurs. Il n'en demeure pas moins que certains individus peuvent présenter une allergie respiratoire immédiate (asthme, rhinite) ou retardée (alvéolite allergique).
Autres documents dans la collection «Etudes et recherches. Rapport R-224.»