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Incidence of latex sensitization among latex glove users.
(Incidence de la sensibilisation au latex chez des utilisateurs de gants en latex).
Article
Publié dans : Journal of Allergy and Clinical Immunology, Etats-Unis, vol. 101, n° 2, février 1998, pp. 171-178, ill., bibliogr. (En anglais)
L'objectif de cette étude était d'estimer l'incidence de la sensibilisation au latex chez des utilisateurs de gants de protection dans un hôpital canadien. Des travailleurs, dont les tests cutanés pratiqués au départ de l'étude étaient négatifs, ont été suivis pendant 1 an, certains utilisant des gants poudrés, et d'autres des gants non poudrés. Ils ont été à nouveau examinés en 1995 à l'aide d'un questionnaire et de tests cutanés de sensibilité aux agents réactifs du latex, à trois allergènes respiratoires et 6 alimentaires. Une conversion positive a été définie comme un test cutané au latex dont la papule avait un diamètre d'au moins 4 mm de plus que le test témoin. Des extraits de gants ont été testés pour la recherche de protéines antigéniques, et des échantillons d'air ont permis d'évaluer l'exposition aux protéines de latex présentes dans l'air. Lors de l'utilisation de gants poudrés, les expositions individuelles étaient de 5 à 616 ng/m3, alors que lors de l'utilisation de gants non poudrés, toutes les mesures, sauf deux, dans les échantillons d'air étaient inférieures à la limite de détection (environ 0,1 ng/m3). Pendant la période d'étude, la concentration de protéines dans les gants poudrés, qui était initialement en moyenne de 557 microgrammes/gm de l'échantillon, a baissé jusqu'à 295 microgrammes/gm par an. Parmi les 1 075 participants dont les tests de départ étaient négatifs, 479 travaillaient dans des services retenus pour l'étude, et parmi ceux-ci, 435 ont participé au suivi, 227 utilisaient des gants non poudrés, et 208 des gants poudrés. 4 conversions de réactions ont été observées, deux dans le groupe des gants poudrés, et deux dans l'autre groupe. Les 2 participants utilisant des gants poudrés étaient les seuls à présenter des symptômes. La signification des virages de tests identifiés dans le groupe des gants non poudrés n'est pas claire. Les limites de l'étude sont discutées, notamment la puissance statistique, la diminution des concentrationsdes protéines de latex, et la possibilité d'un biais d'information. En conclusion, cette étude semble être la première à rapporter une estimation (environ 1 %) de l'incidence de la sensibilisation au latex chez le personnel hospitalier utilisant des gants en latex.
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