Effects of exposure to low concentrations of carbon monoxide on exercise performance and myocardial perfusion in young healthy men.


(Effets de l'exposition à de faibles concentrations de monoxyde de carbone sur les performances à l'exercice physique et sur la perfusion du myocarde chez des hommes jeunes et en bonne santé).


Article

ADIR Y. | MERDLER A. | BEN HAIM S. | FRONT A. | ET COLL.

Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 56, n° 8, août 1999, pp. 535-538, ill., bibliogr. (En anglais)

Le but de cette étude était d'évaluer les effets de l'exposition à de faibles concentrations de monoxyde de carbone (CO), telles qu'on en trouve dans l'air pollué des villes et dans certains environnements de travail, sur les performances physiques et la perfusion du myocarde chez des hommes jeunes et en bonne santé, et la nécessité éventuelle de réduire de façon plus stricte les concentrations ambiantes de CO. 15 hommes jeunes (18 à 35 ans), en bonne santé et non fumeurs, ont été exposés à l'aveugle et au hasard à l'air ou à un mélange de CO et d'air, puis ont subi un test d'effort sur tapis roulant avec une scintigraphie cardiaque au thallium. Des échantillons sanguins ont été prélevés avant et après l'exposition pour déterminer les taux de carboxyhémoglobine, et avant et après l'effort pour doser les acides lactique et pyruvique. Les principales mesures ont inclus la durée de l'effort, l'effort maximal exprimé en METs (metabolic equivalent units), les taux plasmatiques moyens d'acides lactique et pyruvique à la fin de l'effort, les modifications électrocardiographiques au cours de l'effort, et la baisse de la perfusion à la scintigraphie cardiaque. En conclusion, l'exposition aiguë à de faibles concentrations de CO qui induit des concentrations de carboxyhémoglobine de 4 à 6 % diminue la performance à l'exercice physique chez des hommes jeunes en bonne santé. Aucune modification ischémique électrocardiographique ou perturbation de la perfusion myocardique n'ont été retrouvées. Ces résultats suggèrent que la pollution de l'air atmosphérique par le CO à des concentrations couramment rencontrées dans les environnements urbains et industriels peut avoir des effets nocifs sur les muscles striés, entraînant une diminution de leurs performances.

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