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Building-related illness and employee lost time following application of hot asphalt roof : a call for prevention.
(Pathologie et absentéisme observés chez des salariés après application d'asphalte chaud sur le toit de l'entreprise : nécessité de mesures de prévention).
Article
Publié dans : Toxicology and Industrial Health, Royaume-Uni, vol. 14, n° 6, novembre-décembre 1998, pp. 857-868, ill., bibliogr. (En anglais)
Les employés d'un bâtiment administratif se sont plaints d'une mauvaise qualité de l'air lors de la pose d'un recouvrement en asphalte de la toiture. Ils étaient sujets à des irritations oculaires et à des irritations des voies respiratoires supérieures. Des échantillonneurs passifs, et des détecteurs de micro-organismes ont été placés à chaque étage, dans le parking et sur le toit. Les différentes susbstances analysées (benzène, toluène, xylènes, styrène, trichloroéthylène, éthylbenzène, naphtalène, quelques hydrocarbures aromatiques, ainsi que des micro-organismes) étaient à des niveaux non-détectables. Les substances chimiques étaient à une concentration inférieure à 5 mg/m3, valeur limite d'exposition. Malgré la ventilation du bâtiment, des employés se sont encore plaints d'irritations et certains ont été arrêtés pour maladie. Un médecin du travail a examiné 36 des 109 employés et a rapporté 14 cas persistants. Les faibles résultats des analyses combinés aux plaintes des employés font penser que les employés ont été exposés à de faibles concentrations de polluants et ont subi un stress psychologique, provoquant les irritations observées. Les auteurs recommandent que les travaux s'effectuent en l'absence des employés, que les polluants dans l'air soient à une concentration en accord avec les recommandations de l'ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air-conditioning Engineers). Ils conseillent aussi de développer un bon programme de communication avant de commencer des travaux du type de l'étude.