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L'accident de la route : chercher l'erreur.
Extrait de : Sécurité et cognition. Colloque sécurité et cognition du GIS Sciences de la cognition. Paris, 16-17 septembre 1997.
Acte congres
Edition : Editions Hermès (8 quai du Marché-Neuf, 75004 Paris), 1999, 249 p., pp. 205-222, ill., bibliogr.
A partir des années 50, différents auteurs ont souligné le glissement qui s'est opéré de l'intérêt porté à la fiabilité technique vers celle de l'homme. Le dénominateur commun à ces différentes acceptations de l'erreur humaine apparues au fil du temps est l'accent mis sur le contexte de production : l'erreur résulte toujours d'une interaction entre l'opérateur et les conditions externes de la tâche à réaliser. Après avoir analysé différents courants théoriques relatifs à l'erreur, on peut considérer le modèle de l'architecture théorique de Rasmussen comme une tentative de synthèse de ses différentes conceptions. En effet, il permet de décomposer le raisonnement d'un opérateur devant un problème, chaque étape pouvant être source de défaillance, et prend en considération les connaissances acquises par l'opérateur. Cette décomposition des étapes fonctionnelles engagées dans l'activité et dans la production occasionnelle d'erreurs a été utilisée pour mettre en évidence les mécanismes cognitifs à l'oeuvre dans la conduite automobile en situation accidentelle.