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L'analyse du travail en quarts de 12 heures révélatrice d'une surcharge de travail et d'un manque d'effectifs.
Extrait de : Temps et travail. Actes du 33e Congrès de la Société d'ergonomie de langue française (SELF). Paris, 16-18 septembre 1998.
Acte congres
Edition : Laboratoire d'ergonomie, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM, 41 rue Gay-Lussac, 75005 Paris), 1998, 828 p., pp. 177-186, ill., bibliogr.
Le bilan du travail posté en quarts de 12 heures dans une raffinerie a confirmé les effets négatifs de l'horaire sur la santé, l'état de fatigue et la vie familiale des opérateurs. L'analyse chronoergonomique, l'examen des écarts entre horaire théorique et horaire réel et leur convergence avec d'autres données (absentéisme, accidents du travail) ont permis de dépasser cette observation relativement classique et de jeter un éclairage critique sur l'organisation des tâches et la gestion des effectifs. Les résultats indiquent que la charge de travail est beaucoup plus importante le jour que la nuit, que les effectifs sont insuffisants en particulier sur les quarts de jour et que l'horaire officiel ne convient ni aux exigences de la productivité ni aux besoins des opérateurs.