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Surveillance médicale et suivi biologique.
Extrait de : MARZIN D. (Ed). Manipulation de produits mutagènes et cancérogènes.
Livre
Edition : Editions INSERM (101 rue de Tolbiac, 75654 Paris Cedex 13), 1998, 128 p., pp. 49-65, ill., bibliogr.
La directive européenne 90/394/CEE du conseil du 28 juin 1990, transposée en droit français selon le décret n° 92-1261 du 3 décembre 1992, précise un certain nombre de règles de prévention du risque cancérogène. Le médecin du travail et les responsables de la prévention au laboratoire doivent se concerter pour définir la surveillance et les moyens de prévention à instaurer en tenant compte des conditions de travail, des substances et des concentrations utilisées. Actuellement, aucun examen ne semble présenter une valeur prédictive ; aussi est-il capital dans chaque laboratoire de se mobiliser afin de faire respecter au mieux les règles de sécurité assurant la protection du personnel, tout en proposant à chacun un suivi médical dans le but de révéler et prendre en compte le moindre changement de l'état de santé. Après avoir présenté ce qu'était la prévention primaire et quels étaient ses objectifs, ce chapitre traite de la prévention secondaire : méthodes possibles pour détecter une exposition aux mutagènes (modification des paramètres hématologiques et/ou biochimiques, dosage des génotoxiques et/ou de leurs métabolites dans les milieux biologiques, activité génotoxique dans l'organisme), évaluation des méthodes pour contrôler l'exposition humaine aux agents cancérogènes et génotoxiques (13 méthodes de biomonitorage passées en revue suivant 11 critères tels que "appropriée pour l'évaluation de l'exposition", "appropriée pour l'évaluation non toxique et toxique", interprétation des résultats, précisions sur la méthode, sensibilité, spécificité, faisabilité, etc.), détection précoce des cancers. Il aborde aussi les aspects suivants : affectation du personnel, enregistrement des informations et tenue d'un carnet médical.