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Contamination du personnel par les infections opportunistes du sida.
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Publié dans : Concours médical, vol. 120, n° 25, 27 juin 1998, pp. 1799-1804, ill., bibliogr.
Le sida se rencontre chez les patients porteurs du VIH et ayant un certain nombre d'autres maladies. Ces maladies sont de deux grands ordres : les maladies infectieuses, donc dues à des agents susceptibles d'être transmis, et les néoplasies. Cet article se limite à la description succincte des maladies infectieuses opportunistes dûment répertoriées, en essayant de faire le point sur la transmission possible au personnel soignant, sachant que, par définition, les infections opportunistes sont peu transmissibles, car elles dépendent de la résurgence des virus, bactéries, champignons ou parasites portés par le patient. L'étude s'est faite en groupant les maladies par type d'agent responsable. Les bactéries : Mycobactérium tuberculosis, autres mycobactéries, pneumopathies bactériennes récurrentes, septicémie à Salmonella non typhi récurrente, Rochalimaea henselae et quintana. Les parasites : Cryptosporidium, Isospora belli, Toxoplasma gondii. Les champignons : Pneumocystis carinii, Candida, Cryptococcus neoformans, Coccidioïdes immitis, Histoplasma capsulatum. Les virus : Cytomégalovirus (CMV), Herpès simplex virus, virus varicelle-zona, virus JC (JCV). En conclusion, peu de maladies secondaires des sujets VIH-positifs sont transmissibles au personnel de soins. Le respect des règles d'hygiène permet d'éviter la contamination par le cryptosporidium, le CMV, les virus de la famille herpès. Cependant, il faut faire attention dans les laboratoires, en particulier de mycologie, où la transmission de coccidioïdomycose et d'histoplasmose est théoriquement possible à partir des cultures. Reste le problème des mycobactéries, en particulier celles qui sont multirésistantes, nécessitant le respect des précautions suggérées devant toute suspicion de tuberculose.
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