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Liens entre la surestimation de ses propres capacités, l'expérience de la conduite et l'activité de conduite.
Etude et rapport | Numéro 187
Edition : Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS, 2 avenue du Général Malleret-Joinville, 94114 Arcueil Cedex), 1994, 81 p., ill., bibliogr.
Ce travail examine les liens de la surestimation par le sujet de ses capacités de conduite comparée à celles d'autrui sur le plan des attitudes et de l'activité de conduite elle-même. La première recherche expérimentale, menée par questionnaire, a investi le domaine des attitudes. Les 2e et 3e recherches expérimentales ont exploré des attitudes et des comportements de conduite exprimés face à des scènes routières présentées en dynamique sous forme de films vidéo. Environ 59 % de l'échantillon estime meilleures ses propres capacités de conduite par rapport à celles d'autrui, un tiers les estime égales et 8 % les estime inférieures à celles d'autrui. Cette surestimation par le sujet de ses capacités de conduite se retrouve tant chez les débutants que chez les expérimentés. Elle est associée non seulement à d'autres attitudes vis-à-vis de la conduite automobile (sentiment de contrôle par exemple) mais aussi à l'activité de conduite. Les conséquences de la supériorité de soi seraient plusnéfastes chez les débutants que chez les expérimentés : parmi les conducteurs qui surestiment leurs capacités de conduite, les débutants anticipent moins d'éventuelles difficultés de la route que les expérimentés.
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