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Enquête travail sur écran. Conclusions ophtalmologiques. Plaintes visuelles et oculaires (TEC-1).
Brochure
Edition : Direction régionale du travail et de l'emploi de Poitou-Charentes (DRTE, 18 rue Théophraste Renaudot, 86035 Poitiers Cedex), 1991, 97 p., ill., bibliogr.
Cette enquête, menée de 1986 à 1990, avait pour but d'étudier les effets du travail sur écran sur les utilisateurs, au niveau ophtalmologique mais aussi neuropsychiatrique. Cette première partie présente une première série de résultats concernant l'ensemble des nuisances et gênes supportées par l'appareil optique. Les critères qui influent sur le taux de plaintes visuelles sont nombreux, le travail devant écran n'étant qu'un élément parmi d'autres. Parmi les facteurs non liés au travail sur écran, l'anomalie visuelle et l'existence d'autres troubles ou gênes (douleurs posturales, maux de tête, troubles du sommeil) ont un effet indiscutable sur les plaintes visuelles. Le travail sur écran, contrairement aux travaux non informatisés, accentue très nettement les gênes oculo-visuelles chez les opérateurs travaillant plus d'une heure par jour : l'augmentation du taux de gêne est proportionnelle à la durée du travail devant écran. Parmi les facteurs liés aux conditions de travail apparaissent comme principal facteur aggravant la monotonie dans le cas où la durée du travail est courte, le rythme contraignant du travail dans le cas où la durée dépasse 4 heures de travail devant écran. L'environnement du poste de travail affecte le taux de plainte visuelle : le bruit, la nuisance lumineuse, la température, le mobilier inadapté, et la qualité du document consulté.