0 avis
Les troubles musculo-squelettiques au bloc opératoire.
Communication présentée à : 29es Journées nationales d'étude et de perfectionnement de l'UNAIBODE (Union nationale des associations d'infirmiers(ères) de bloc opératoire diplômés(ées) d'Etat). Metz, 23-25 mai 2012.
Acte congres
Edition : INRS, Centre de Lorraine (rue du Morvan, CS 60027, 54519 Vandoeuvre-lès-Nancy Cedex), 2012, 6 p., bibliogr.
Les infirmiers de bloc opératoire (IBODE) sont particulièrement touchés par les TMS. Les facteurs de risque de TMS sont de nature biomécanique, psychosociale et déterminés par des facteurs organisationnels. Certains d’entre eux sont spécifiquement présents dans l’activité du personnel de bloc opératoire. Les actions de tirer-pousser, déplacer, glisser, soulever des objets lourds, travailler en torsion du tronc, avec des mouvements répétés des mains et des poignets, le transfert latéral du brancard à la table d’opération, le repositionnement des patients sur la table d’opération, le fait de soulever et maintenir les membres inférieurs, membres supérieurs ou la tête pour la préparation du champ opératoire, le maintien en station debout prolongée, le maintien des écarteurs sur de longues périodes de travail, le transport des équipements et matériels en sont des exemples. Les changements technologiques fréquents, la surcharge de travail, l’ambigüité du rôle, le manque d’équipement, une formation inadaptée, un climat social dégradé, une charge de travail non reconnue, source d’insatisfaction et de manque de motivation contribuent aussi au risque de TMS. Les solutions de prévention des TMS concernant les IBODE relèvent d’approches techniques et organisationnelles. Leur implantation suppose une bonne connaissance des rôles et des responsabilités de chaque membre de l’équipe ainsi qu’une identification des principaux facteurs de risque présents dans l’environnement du bloc opératoire.