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Does workplace social capital buffer the effects of job stress ? A cross-sectional, multilevel analysis of cigarette smoking among US manufacturing workers.
(Le capital social au travail protège t-il des effets du stress professionnel ? Analyse transversale à plusieurs niveaux du tabagisme chez des salariés de la production aux Etats-Unis).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 52, n° 7, juillet 2010, pp. 740-750, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif était d’étudier si le capital social au travail avait un impact sur l’association entre le stress professionnel et la consommation de cigarettes. Dans le cadre de l’étude "orientation santé - petites entreprises" du projet de prévention contre le cancer de Harvard, des questionnaires dirigés ont été remplis par 1 740 travailleurs et 288 managers de 26 entreprises de production. Le capital social a été évalué par la mesure de nombreux paramètres au niveau individuel pour les travailleurs et contextuel pour les managers. Le stress au travail a été concrétisé par le modèle contrainte-latitude. Une régression logistique à plusieurs niveaux a été effectuée afin d’estimer les associations entre les facteurs de stress et le tabagisme, et de tester la modification des effets par les mesures du capital social. Les résultats ont montré que ces deux mesures du capital social professionnel, composées de questions variées et effectuées au sein de populations différentes, amortissaient l'association entre des exigences de travail élevées et l'augmentation du tabagisme. L'un des items composant le score global du capital social, la confiance des travailleurs vis-à-vis des dirigeants, amortissait l'association astreinte professionnelle/tabagisme. En conclusion, le capital social du travail peut modifier les effets des conditions psychosociales de travail sur les comportements de santé.